La Forteresse Imprenable de Vierzon ! |
| | La Rose d'Airain : Inedit ! | |
| | Auteur | Message |
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Moutte Le Roi des Trolls
Messages : 108 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 36 Localisation : Passage Braddock
Feuille de personnage Thème Musical: 15 - MM Humeur: Besoin d'Eve Voudrait: de l'antipuce
| Sujet: La Rose d'Airain : Inedit ! Mar 17 Mar - 2:16 | |
| Vu que tout le monde a déja lu le début, je posterai que les rajout que j'suis en train de faire, au fur et a mesure. - Citation :
Emilie et Sophie s'emmerdaient en permanence. Leur niveau scolaire était tout a fait suffisant et aucune des deux n'avait de compte a rendre de ce coté la. Emilie hochait la tête, une oreillette crachant du Slayer dans l'oreille droite, la gauche écoutait Sophie parler de ses galères amoureuses. La teufeuse rousse tirait la tronche et avait les yeux tremblant mais sec. -Donc a la fin de la semaine, je le retrouve pour une nouvelle nuit, mais la, il me met les choses au point. -Comment ca ? Emilie écoutait à peine. Sa copine avait tendance a enchainer les relations foireuses avec nombres de connard, et ca la mettait hors d'elle. Elle avait cependant appris faire semblant de s'y interesser. -il me dit que lui n'est aps amoureux, mais qu'on peut sortir ensemble, jusqu'au jour où il me plaquera pour mieux. -C'est pas mal quand même, Emili avait ramené son attention sur cette surprenante tournure de l'histoire. Sophie avait vraiment les larmes au yeux ce coup ci. -Il m'a laissé deux jour pour y penser, en continuant a m'adorer comme si de rien n'était. -Alors t'as decidé quoi ? -J'ai…J'ai dit non…J'aurais pas pu le voir partir après chais pas, trois mois, six mois ensemble. -Ouais, mais peut etre qu'il aurait pu tomber amoureux pendant ce temps. -J'y croit pas…Et pis il aurait fini par avoir des doutes a cause de toi. -Oh mais cherie tu sais que j'attend que ca moi… -Tss. -Tiens regarde qui sèche, dit la teufeuse, pour changer de sujet, en pointant un doigt vers la fenètre. Assise sur un banc, Eve fumait une roulée a la fumée épaisse et suspicieuse. En même temps, elle se brossait les cheveux, et avait relaché un peu sa tension, présentant un air plutot paisible. -Elle a pas froid la-dehors, marmora Emilie. -Les fumeurs ont jamais froid. Viens, on va la voir. Elle se leva sans discretion, tirant Emilie par la manche de sa veste trop grande. Avec un sourire fatiguée, Emilie se leva a son tour, et les deux filles sortirent de la permanence en laissant sac et livres derrière elles. Le froid était un peu retombé un maigre filet de soleil percait par endroit au dessus de la ville. Eve terminait de nouer sa natte quand elle vit arriver les deux fille. Elle cracha son megot et se leva. -J'ai croisé Relou en sortant, il a débloqué la 404 pour nos heure de permes commune, dit elle. -Il est pas un peu cretin, on peux aller chez Nico quand on veux. Emilie s'était laissée tomber sur le banc, mais restait assez droite pour surveiller leur affaire dans la salle de perme. -Nico a pas la télé, et une planque au sein même du lycée pourrait s'averer assez pratique somme toute, ajouta Sophie. -Il veux qu'on aille tous mater la cassette qu'il a trouvé, ce midi. -Je peux aps, ce midi j'ai un dejeuner, comme tout les midis. -Plus serieusement, il veux pas attendre Jenny ? Jenny était sixième doigt de leur main mutante sociale. -C'est ce que j'lui ai demandé, il dit qu'après tout, si c'est mauvais, autant lui epargner, et les chances pour que ce soit mauvais sont telle que bon…. -Ca se comprend a peu prêt. Elle rentre dans une semaine de toute facon ? C'est que dalle une semaine. -Surtout en hiver. -Surtout a Vierzon. | |
| | | agabouga Mr.Sheffield
Messages : 54 Date d'inscription : 13/02/2009
| Sujet: retour à E.Vaillant Mar 17 Mar - 16:06 | |
| dans ce Chapitre l'auteur met en oposition deux sentiments chez le lecteurs. D'une part la nostalgie d'une époque plus simple et gorgée de relations sociales, et d'autre part une période de purgatoire, d'enfermement et d'ennui. cette opposition est ce qui donne la sensation réaliste, la texture litéraire des "années lycée".
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| | | Moutte Le Roi des Trolls
Messages : 108 Date d'inscription : 13/02/2009 Age : 36 Localisation : Passage Braddock
Feuille de personnage Thème Musical: 15 - MM Humeur: Besoin d'Eve Voudrait: de l'antipuce
| Sujet: Re: La Rose d'Airain : Inedit ! Lun 23 Mar - 0:42 | |
| - Spoiler:
À la sonnerie de 12h, chacun se retrouva devant la salle 404, comme convenu. Raoul mit la clé dans la serrure d'un geste lent, à peine sûr de lui. -Si on pouvait encore avoir honte, je crois que ce serait le bon moment, regarder du porno au lycée, et avec des garçons bah, lacha Sophie. -Arrête de déconner, comme si tu ne l’avais pas déjà fait. -Ne plus avoir honte de rien est ce qui fait qu’on est là, rajouta Emilie. -Vous attendez que la portes sorte une vanne aussi ou bien ?, pressa Eve. Nicolas sourit, sans un mot. La clé tourna et les cinq ados entrèrent dans la pièce poussiéreuse. Raoul pris soin de fermer la porte derrière lui tandis que les autres entraient. Sophie mis la cassette dans le magnétoscope et Nicolas essuyait la poussière sur l’écran quand "Le Sacre du Printemps" attira son attention et celle de ses comparses sur le début de la cassette qui s’annoncait deja aussi prometteur que fauché. Le titre "La Rose d'Airain" s'afficha avec un effet balayage qui achevait une fois pour toute d'implanter l'idée d'amateurisme dans l'esprit des cinq ados. Un homme, un peu plus âgé qu'eux, était assis sur une petite chaise, sûrement une de celle posée dans le fond de la pièce. C’était plus un vieux lycéen qu’un homme. "Cette cassette est la preuve irréfutable que ce qu'on appelle Magie existe. Si vous ne désirez pas en voir plus, éteignez cette cassette..." Nicolas, tojours rpet de la télé alors que Sophie s'était deja assise, mis pause a cet instant. -Je crois que c'est suffisamment clair... dit il -Oui, et pour toi aussi, répondit calmement Sophie. -Je suis jsute decu que ce soit pas un porno, tu t'en doute. Nicolas enleva la pause et tous leurs regards revinrent sur le gars en survet’ chic. "Bien, je vois que vous êtes parfaitement le genre de personne à qui cette cassette s'adresse. Vous avez confiance dans l’inconnu et partez sans à priori. C’est une bonne chose » -Il parle comme un prof, dit Eve -Et toi tu parle trop, ecoute, lâcha Emilie, sans lacher l’écran du regard. L'homme saisit quelque chose par terre qui s'avéra être un mouchoir, et, en parlant avec les mains, continua. Il semblait s’être rapproché de la camera, mais était toujours assis. Le mouchoir qu’il tenait flottait mollement en suivant ses mouvements de main. "D'abord quelque explication. Je peux vous assurer qu'il y à aucun trucage dans cette vidéo, mais je pense que vous le réaliserez par vous même bien assez tôt. Nous sommes le 17 mai 1983, je m’appelle Richard Ildebert; je suis surveillant au Lycée Edouard Vaillant de la ville de Vierzon. L'homme derriere la camera est s'apelle Louis Dullit, et notre assistant est un type nommé Gédeon" -On s'en fout, chanta Emilie. -Ta gueeuule… "Malgré les menaces, nous avosn decidé d'enregistrer une preuve des veritables capacités inherente a toute être humain. Cette vidéo est un heritage que je laisse au generation future." -Qu'est ce qu'il se la pete, rjaouta Raoul. -Attend il fait un truc. Coupa Nicolas, finalement assis. A l'écran, Richard lança le mouchoir en l'air et le pointa du doigt. Etrangement, le mouchoir resta en l'air, beaucoup plus longtemps que la loi de Newton l'autoriserait. Il était comme immobile en l’air, simplement flottant. Richard ne disait plus rien, il fixait le mouchoir du regard simplement. Après un court instant, une petite bande orange commença à apparaître sur un coté du mouchoir, face à la camera. Le mouchoir commençait à se consumer dans un liseré de feu rougeoyant. L’homme fronça les sourcils et l’objet s'enflamma subitement, avec un bruit claquant, ne laissant que quelques cendres fines flotter dans l’air la seconde d'après. Le jeune homme s’était levé, et aucun des six ne l’avait vu faire, encore sous le choc de la disparition subite du mouchoir. Tandis que la camera effectuait un zoom arrière histoire de voir Richard de la tête au pied, on découvrait clairement la salle 404, flambante neuve, et chacun eu un petit sourire. "Bien. Je vous le redis, cette cassette est sans trucage, c’est un tourné monté, et aucune installation n’à été faite dans cette pièce. Nous sommes deux lycéens et un professeur, et nous filmons cela pour garder une trace libre et anarchique de l’existence d’une forme simple de contrôle de la réalité par l’esprit humain. -Ouais, et pour frimer aussi, lâcha une voix étouffée derrière la camera. C’était une voix jeune, à peine mure et sifflante. Richard jeta un coup d’œil autour de lui, tandis que les six spectateurs restaient intensément attentifs, ne voulant pas en perdre une miette. Les rideaux se tirèrent subitement derrière lui et l'obscurité envahit la pièce. Cependant une violente lumière orangée éclairait la scène et Richard envoya la chaise se ranger dans le fond de la pièce d’un petit mouvement de la main, avant d'effectuer un mouvement du bras que personne ne compris vraiment... Les boutons de sa chemise rentrèrent dans le tissu tandis que le blanc immaculé de celle-ci virait au vert, les manches se raccourcissant, le tout se transformant en un T-shirt vert propre. Que c’était il vraiment passé ? Nicolas mis la pause. -NICOLAS ! Gueulèrent à l'unisson tout les autres. -D'accord... La cassette repris. Un second mouvement bizarre du jeune homme, son pantalon prit feu, en bas des jambes, alors qu’il faisait apparaître trois balles multicolores comme on en vendait hors de prix au Printemps de Bourges, sortie de nulle part comme un quelconque tour de passe-passe, mais plutôt que de jongler avec, il les lança au dessus de lui et elles commencèrent à tourner en orbite autour de sa tête. Une des filles eu un petit « Oh » de stupeur. Les flammes de son pantalon montaient de plus en plus, et les parties brûlées se changeaient en joli velours noir côtelé et brillant. -C’est complètement dingue…murmura Nicolas. -C’est mieux qu’Harry Potter et la Force réunnis ! -Chut ! Il continua ainsi ses tours, tous plus flagrants les uns que les autres, il crachait du feu, changeait de couleur et de coupe de cheveux, il soulevait des objets par la pensée, il sortit même certain objets des murs, du sol, en métamorphosait d’autre. Il fit ainsi pendant bien une heure, mais aucun des six ne vit le temps passer, trop subjugués par la vidéo cheap et terriblement réaliste du prodige. Plus qu’une vidéo, ces images étaient vraies. La même différence qu’il y à entre un snuff et un film d’action : vous savez instinctivement, par le dégoût au fond de vous-même, discerner le vrai du faux, comme l’attentat du 11 septembre en semi direct, comme les vidéo qu’on sait d’une importance capitale pour toute l’existence, le genre de film qui prend de l’intérêt seulement et uniquement si ce qu’elle montre est vrai. Cette vidéo que Raoul, Eve, Emilie, Sophie et Nicolas regardaient, ce n’était pas « Saw », ce n’était pas « Charmed », c’était sûrement la caméra rangée dans l’armoire juste la, à coté d’eux, qui l’avait tournée. Après avoir fait apparaître et voler divers élément, s'être déplacé en volant gracieusement dans la pièce, l'avoir empli d'un fumée blanche qui se changea en bulle de savon en quelque seconde, il se plaça à genou devant la camera, très proche. Il avait clairement l’air épuisé de quelqu’un qui avait fait un effort long et intense. À ce moment, dans un court silence, les cinq spectateurs remarquèrent les bruits sourds dans le fond, comme si quelqu'un tapait à la porte. Le jeune homme parla gravement, et par-dessus ses épaules on pouvait voir un garçon en T-shirt sale ranger la pièce, à la main, et se poser dos à la porte.
"Vous qui voyez cette vidéo, maintenant vous le savez, et vous ne pourrez vous le cacher… Je ne vous invite qu’à une chose : Essayez" Ce dernier mot, aucun ne l'avait vu le prononcer, il l'avait tous entendu dans leur tête, et était parfaitement convaincu qu'aucun son n'avait été émis. Il y à des fois où le doute n’est pas permis, et ils en avaient trop vu pour douter. L’image devint brusquement noire tandis que l’audio révélait un générique minable au bontempi, et des noms bidons se déroulait sur l’écran. Pas de Richard, ni de Louis ou de Gédeon. Raoul jeta un œil sur toute la salle 404, en clignant des yeux alors que les néon s’allumait dans la pièce, lâchant des petit « ding » qui évoquait au fond de lui la fin du cours long et ennuyeux. Il grogna à l’attention de celui ou celle qui avait rallumé sans prévenir. Pas de réponse. Il sortit de sa transe vidéo et se tourna sur sa chaise d’un geste rapide, pour jeter un œil à sa bande, mais sans vraiment de but ni d’attention. C’était plutôt un geste machinal d’après un film choc. Il était 13h31, une heure et demi s’était écoulée. Un sentiment de déjà vu. Comme chacun, il était sous le choc du visionnage de la cassette qui finissait de se rembobiner, il avait envie de dire quelque chose, mais savait très bien que les autres allaient dire exactement la même chose. Ou du moins, ils diraient « ouais, c’est vrai… », ou un truc dans le genre. Face à lui, Emilie était affalée sur sa chaise, et sur son épaule, Sophie, assise derrière elle, avait posée sa tête. Voyant le regard de Raoul, elle échangèrent un regard bref, puis regardèrent ailleurs, comme pour se reposer les yeux. Nicolas se tenait le menton d'une main, réfléchissant sûrement à quelque chose à dire. Mais quoi ? Eve était debout, et sortait la cassette du magneto. Elle sortit Raoul de sa catatonie en lui tendant la bobine, qu’il rangea rapidement dans son sac mou. Seul Raoul avait vraiment l'impression d'être conscient de la situation figée. Il regarda Eve rejoindre sa chaise comme si ce mouvement était unique. Il décelait dans la danse de son T-shirt « Wack Donald » des mouvements d’une complexité qu’il n’aurait jamais soupçonné. Eve se rassit, et tandis que les autres étaient sous le choc d'une révélation qu'ils attendaient depuis toujours. Petit à petit, la brume de son esprit se dissipait pour revenir au réel. Ses yeux s’étaient remis du choc de lumière. Il se leva et fit quelque pas dans la pièce, en pensant a toute vitesse, comme pour rechauffer son cerveau. Raoul commençait déjà à imaginer ce qu'il pourrait faire. Il rectifia sa pensée. Ce qu'il pouvait faire. La pensée resonna dans son crane comme un écho, comme si il devait la repeter dans sa tête pour s’en convaincre. Il pouvait, il le pouvait, il pouvait faire ca. Tout le monde pouvait. Etrangement (et c'est bien connu, cela nous arrive souvent à tous), la première chose qui lui traversa l'esprit était le plus bête et futile : il voulait se teindre les cheveux en rouge, et se faire de courtes dreads. Ouais, avec ça il dérangerait suffisamment pour se faire remarquer. Il préférait être « dérangeant » qu'ignoré. Il sortit de ses petites rêveries et jeta un regard à Sophie, qui referma les yeux, et commença à tomber vers l’avant depuis l’épaule d’Emilie, elle aussi les yeux fermé depuis un petit moment. Alors qu’elle tombait, Eve la rattrapa, dans un geste empressé qui fit tomber sa chaise. Emilie ouvrit les yeux. Raoul sourit, un sourcil froncé. "Sophie ! Sophie qu'est ce qui t’arrive ? Les gars, Sophie s'est…» Elle coupa nette sa phrase en regardant Raoul. -AH ! Emilie s’était levé soudainement. Et reveillée, par la même occasion. -Emilie...Sophie va bien ? dit Raoul, presque par réflexe. Il s’approcha d’elle. -Raoul, tes...tes cheveux sont... dit Emilie, dans un début de fou rire. De rire fou. Tous étaient tournés vers lui et chacun afficha un visage effaré, à l'exception de la jeune fille qui affichait un sourire publicitaire. -Il manquait plus que ça, la voix de Nicolas résonnait dans le silence. Raoul passa sa main dans ses cheveux, un regard à la limite de ses paupières et un sourire géant se dessina sur son visage également. Il se dressa et, d’abord paniqué, se mit finalement à danser et sauter partout. -Whaaaa ! C’est dingue ! C'est possible ! J'ai mes dreads rouges ! C'est trop cool ! Au moment où il prononça le mot "cool", les lettres du mot en question s'échappèrent de ses lèvres sous forme de lettres d'une fumée assortie à sa récente chevelure. Il était écrit « coule », cependant. -C'est complètement dingue...dit Emilie atterré...suivant les lettres des yeux. Elle passa la main dedans et elles se dispersèrent dans l’air, disparaissant totalement. -Sophie reprend ses esprits, avertit Nicolas -Sophie, ça va, tu te sens bien ? demanda Eve doucement. Elle était restée près de la petite rousse, mais était tout de même assez secouée par tout ça. -Ouais, ouais, ça va...c'est juste de voir son truc la. Raoul faire...ben…réussir à faire ces truc la... -C’est pas ton genre de tomber dans les pommes, dit Emilie. -Ouais mais la...quand même, rajouta Nicolas. C’est fort de voir faire ça. -D'la magie ? Annonça Raoul tout naturellement. Il continuai de danser une petit gigue sans vraiment de sens, et Eve le saisit par le bras pour l’assoire à coté d’elle. -Fais voir ton truc ? dit elle prenant la tête rouge du mec entre les mains. -Appelle ça comme tu veut…mais t'en à fait et ça ma refait un choc...de voir ça…ben en vrai quoi... -Le pire c’est que j’ai même pas fait trop gaffe…j’ai fait ça au pif. Eve, j’ai la tête entre tes… -Explique moi ton truc et j’enlève mon T-Shirt. -T’es trop anti-amerloque pour être une « Girl Gone Wild », continua Raoul, le tête toujours ballottée par la punkette tatouée. -Pourquoi appelle tu ça magie ? Demanda Nicolas de sa grosse voix. Raoul se dégagea pour répondre à son ami. - Je ne sais pas, répondit Raoul, c'est le premier truc qui m'est venu à l'esprit. Je me suis dit, en même temps, quitte à ce qu'il y est déjà des mots pour décrire ça quand c'était fictif, pourquoi ne pas garder le même pour le fait réel. Parce que, je pense qu'on est d'accord la dessus, tout ça à l'air tout ce qu'il à de plus réel. Il illustrait son propos en tripotant ses dreads et en balançant des petites étincelles du bout des doigt. -Il recommence, c’est peché ! Lâcha Emilie -C’est presque obscène, rajouta Sophie. -Je propose qu'on mange, et qu'on revienne ici mettre un peu ça au clair, l'esprit net et le ventre plein, conclus Eve. -Ok pour moi, continua Nicolas -On pourra toujours en discuter à table…Sophie avait repris du poil de la bête. -Ouais, histoire de passer encore plus pour des satannistes pédophiles nazis, termina Emilie. À ces derniers mots, le groupes s'unifiait dans l'accord commun suivant : il n'y à qu'une façon de savoir, c'est de tester, mais on mange avant. Tous se levèrent, rangèrent les chaises sans faire très attention puis fermèrent la porte de la 404 derrière eux. Raoul continuait de lancer des petites étincelle du bout des doigt, et était sur d’avoir ouvert la porte de la cage d’escalier par « magie ».
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